Agée de 21 ans, Oury Kamissoko est une grande passionnée des droits en santé sexuelle et reproductive des adolescent(e)s et jeunes (SRAJ), pour lesquels, elle s’est engagée depuis plusieurs années, au sein d’associations et mouvements de jeunes.
Elle est actuellement la Vice-présidente du réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction et la planification familiale au Mali, et représente les jeunes au sein de la Coalition des organisations de la société civile malienne sur le GFF.
En collaboration avec le conseil consultatif national des enfants et jeunes (CCNEJ) du Mali et avec l’appui de PAI, elle mène un projet visant à suivre la mise en œuvre du GFF dans la région de Koulikoro, particulièrement les services en santé sexuelle et reproductive pour les jeunes. Le projet permettra d’outiller les organisations de jeunes, d’évaluer les barrières d’accès et d’utilisation des services par et pour les jeunes et d’alerter les autorités pour une amélioration des services de SRAJ, surtout au niveau communautaire.
Obstacles
L’inaccessibilité aux services de santé, les besoins non satisfaits, le coût élevé des méthodes contraceptives restent encore des préoccupations chez les adolescent(e)s et jeunes. Malgré des avancées, les adolescent(e)s et jeunes sont confrontés au poids de la tradition et des coutumes car les sujets liés à la santé de la reproduction demeurent encore des tabous au Mali.
Il est donc essentiel que les jeunes soient au cœur du processus de finalisation du dossier d’investissement afin que tous leurs besoins soient pris en compte, comme l’amélioration de l’accès aux informations liées à la santé reproductive des adolescent(e)s et jeunes, ou l’éducation sexuelle complète (ESC), solutions qui contribueraient à mettre fin aux grossesses précoces et non désirées. Toutes les parties prenantes du processus du GFF doivent contribuer à briser les tabous, tant au niveau national que communautaire.