Écrit par Ramatoulaye Diallo (CEFOREP)

Très tôt engagée, la société civile burkinabé, regroupée au sein du Groupe Technique Santé de la Reproduction (GTSR) et du Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT), a participé à toutes les étapes du processus du GFF de l’analyse situationnelle jusqu’à la mise en œuvre et le suivi du dossier d’investissement.

Dans le cadre de la réalisation de ses activités, la société civile burkinabé a mis en place une plateforme virtuelle pour le suivi et la capitalisation de la mise en œuvre du dossier d’investissement. Elle a également développé des supports de communication (dépliants, plaquettes, kakemonos, émissions radios locales) pour sensibiliser les leaders communautaires sur le GFF. A cela, s’ajoute le plaidoyer qui a permis de mobiliser le secteur privé (des sociétés et des entreprises minières et commerciales) à travers la responsabilité sociétale de l’entreprise et les collectivités territoriales pour le financement du Dossier d’investissement.

Cependant, en plus de la pandémie de la COVID-19, le Burkina Faso connait une situation sécuritaire non favorable à la réalisation d’action dans une partie de son territoire. Cette situation ralentit la mise en œuvre des activités sur le terrain à cause de l’inaccessibilité de certaines zones du fait de l’insécurité liée à la présence des djihadistes.

Dans ses perspectives, la société civile du Burkina Faso engagée dans le GFF compte :

  • suivre les engagements pris par les entreprises minières et sociétés commerciales par rapport aux ressources disponibles pour la mise en œuvre des activités ;
  • contribuer à la redevabilité du dossier d’investissement à travers les médias pour les zones inaccessibles à cause de l’insécurité ;
  • travailler à une formalisation d’un cadre de mobilisation des ressources par l’élaboration d’un projet d’appui au processus d’engagement des acteurs pour le financement du dossier d’investissement du Burkina Faso.